Un Néo-Brunswickois condamné à la prison pour une affaire de pédopornographie
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Par La Presse Canadienne, 2024
ÉVANGELINE — Un homme de 20 ans, habitant de la municipalité d'Évangéline, au Nouveau-Brunswick, a été condamné à deux ans de prison en lien avec une enquête en matière de pornographie juvénile, annonce la GRC dans un communiqué publié lundi.
C'est grâce à des informations transmises par le Centre national contre l'exploitation d'enfants de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) qu'en juin 2022, le Groupe de lutte contre l’exploitation des enfants dans Internet (GLEEI) de la GRC au Nouveau‑Brunswick a lancé une enquête dans la province.
La GRC néo-brunswickoise a ainsi établi que l'homme signalé par les services fédéraux était un suspect dans une autre affaire sur laquelle le Détachement de Caraquet, dans le nord-est de la province, enquêtait. L'homme était suspecté d'avoir modifié et partagé en ligne des photos sexuellement explicites montrant des mineurs.
Le 13 décembre 2022, la GRC a perquisitionné une résidence se trouvant sur la route 345, à Évangéline. L'homme, alors âgé de 18 ans, a été arrêté sur les lieux. La police a saisi lors de cette perquisition plusieurs appareils électroniques.
Le suspect a ensuite été libéré sous certaines conditions, jusqu'à sa comparution en cour, qui a eu lieu le 10 mai 2023 à Bathurst. Keith Gionet McLaughlin y a été accusé de possession et de transmission de pornographie juvénile.
Il a comparu à nouveau le 8 août 2024 et a plaidé coupable à toutes les accusations portées contre lui. Par la suite, le même mois, l'enquête a permis d'ajouter le chef d'accusation supplémentaire de production de pornographie juvénile.
Le 14 novembre, Keith Gionet McLaughlin a finalement été condamné à deux ans de prison dans un établissement correctionnel fédéral. Il lui a aussi été ordonné de s'inscrire au Registre national des délinquants sexuels pour 20 ans et de fournir un échantillon d'ADN.
La GRC précise qu'après sa libération, McLaughlin aura notamment l'interdiction de communiquer avec une personne de moins de 16 ans et de se trouver au même endroit qu'une personne de moins de 16 ans, et ce, pendant 10 ans.
Le caporal Hans Ouellette, de la GRC au Nouveau-Brunswick, a rappelé dans le communiqué qu'il est illégal «de produire, de posséder ou de transmettre des images sexuellement explicites de personnes mineures. Cela inclut notamment la modification de photos à l'aide de l'intelligence artificielle ou d'autres moyens.»
La Presse Canadienne