Un groupe d’éducation à la sexualité banni par Higgs des écoles du N.-B. est réinvité

FREDERICTON — Un organisme qui offre aux élèves des cours d’éducation à la sexualité, mais dont les présentations avaient été jugées «clairement inappropriées» par le précédent gouvernement progressiste-conservateur du Nouveau-Brunswick, a été autorisé à revenir dans les écoles de cette province.

Le nouveau gouvernement libéral estime que le sujet est pertinent pour les élèves et il accueille favorablement les présentations de l’organisme montréalais «HPV Global Action».

La ministre de l’Éducation, Claire Johnson, estime que ce type de présentations offre un lieu propice pour répondre aux questions des élèves sur la sexualité.

Le gouvernement progressiste-conservateur de Blaine Higgs avait interdit à «HPV Global Action» de venir dans les écoles en juin dernier, après avoir partagé une diapositive de l'organisme qui comportait des questions telles que «Les filles se masturbent-elles?» ou «Est-ce bien ou mal le sexe anal?».

La ministre Johnson indique toutefois que le gouvernement fait confiance au jugement des professionnels et des enseignants qui s’assurent que le matériel éducatif auquel les élèves sont exposés est pertinent pour leur apprentissage.

La présidente de «HPV Global Action», Teresa Norris, soutient que l'organisme travaille toujours avec le gouvernement du Nouveau-Brunswick sur les prochaines étapes, mais que, jusqu’à présent, ces conversations ont été positives.

La Presse Canadienne