Protection de l'enfance: les Premières Nations de l'Ontario négocieront des réformes
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Par La Presse Canadienne, 2024
OTTAWA — Les Premières Nations de l'Ontario tracent leur propre voie avec le gouvernement fédéral pour réformer le système de protection de l'enfance, alors que certains jugent que l'accord conclu en juillet dernier est trop insuffisant.
Les Chefs de l'Ontario, la Nation Nishnawbe Aski et le gouvernement fédéral affirment que les réformes décrites dans un projet d'accord sur la protection de l'enfance sont «historiques et transformatrices».
Ils affirment qu'ils travailleront ensemble pour parvenir à un accord final dans le cadre des dispositions existantes.
Cet accord, d'une valeur de 47,8 milliards $ sur dix ans, a été ordonné par le Tribunal canadien des droits de la personne.
Il a été invalidé par l'Assemblée des Premières Nations en octobre lorsque les chefs ont voté pour une nouvelle équipe de négociation, afin d'arriver à ce qu'ils ont décrit comme un accord plus inclusif avec Ottawa.
Les dirigeants des Premières Nations de l'Ontario, qui ont aidé à négocier l'accord et ont un statut dans le dossier des droits de la personne, ont soutenu que l'accord est la meilleure solution à une crise de la protection de l'enfance qui dure depuis des décennies.
Avec l'accord, les Premières Nations reprendraient le contrôle d'un système que le tribunal a qualifié de discriminatoire, de l'argent serait fourni pour les services de prévention afin de garder les enfants hors du système et il permettrait un financement plus élevé pour les communautés plus éloignées.
Le chef régional de l'Ontario, Abram Benedict, affirme que la priorité des chefs de l'Ontario continue d'être de réduire le nombre d'enfants des Premières Nations dans le système provincial. Il affirme que les communautés pourront exercer un contrôle sur la manière dont les programmes sont administrés.
Alessia Passafiume, La Presse Canadienne