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Mark Carney se lancera dans la course à la chefferie du PLC jeudi à Edmonton

durée 13h03
15 janvier 2025
La Presse Canadienne, 2024
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2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2024

OTTAWA — Mark Carney lancera sa campagne pour diriger le Parti libéral du Canada à Edmonton jeudi, indique un communiqué du député de Calgary George Chahal.

Dans une note adressée à ses partisans les invitant à assister à l'événement, le député libéral souligne que M. Carney n'est «pas un politicien de carrière».

Le député Chahal plaide qu'à une époque de défis mondiaux et d'opportunités économiques, M. Carney a l'expérience requise et les compétences en leadership nécessaires pour relever ces défis et profiter des opportunités.

M. Carney a été gouverneur de la Banque du Canada, puis de la Banque d'Angleterre.

Les candidats n'ont plus qu'une semaine environ pour déclarer leur intention de se présenter afin de remplacer le premier ministre Justin Trudeau. L'ancienne ministre des Finances Chrystia Freeland et l'actuelle ministre Karina Gould devraient également lancer leur campagne dans les prochains jours.

Le ministre de l'Industrie, François-Philippe Champagne, la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, et le ministre des Finances, Dominic LeBlanc, ont tous exclu de se présenter.

Le prochain chef libéral devra rapidement s'assurer que le parti est prêt pour des élections générales anticipées une fois la brève course à la direction terminée, le 9 mars.

Les libéraux disent avoir 129 candidats désignés dans 343 circonscriptions fédérales, tandis que les conservateurs disent en avoir près de 221 et les néo-démocrates 93.

Les libéraux comptent actuellement 153 députés à la Chambre des communes, mais de nombreux députés importants ont déclaré qu'ils ne se représenteraient pas aux élections — notamment la ministre des Transports, Anita Anand, et les ex-ministres Marie-Claude Bibeau, Seamus O'Regan et Dan Vandal.

Le professeur de sciences politiques de l'Université de Toronto Randy Besco estime que le prochain chef libéral devra rapidement mettre au point sa «machine de campagne», car la garde rapprochée de M. Trudeau pourrait bien ne pas être disposée à rester en poste sous la direction d'une nouvelle personne.

«Il n'y a pas beaucoup de gens qualifiés pour mener une campagne nationale — 10 ou 20 dans tout le pays. C'est vraiment très peu, en fait, comparé aux États-Unis ou ailleurs», a souligné M. Besco. «Ce sera un gros défi pour le parti.»

Les libéraux n'auront pas trop de difficulté à trouver des candidats, selon le professeur Besco, mais ils auront probablement du mal à attirer des «vedettes», étant donné la solide avance des conservateurs dans les intentions de vote.

Les candidats qui se manifestent tardivement dans la course n'auront pas passé beaucoup de temps à frapper aux portes et à collecter des fonds avant le début de la campagne électorale, a-t-il rappelé. «Ça va aussi être un problème pour les libéraux.»

Kyle Duggan, La Presse Canadienne

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