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L’opposition officielle demande au gouvernement plus de planification en immigration

durée 16h10
29 septembre 2024
La Presse Canadienne, 2024
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Par La Presse Canadienne, 2024

MONTRÉAL — À près d'un mois du dépôt du plan annuel d’immigration 2025, le parti libéral du Québec exhorte le gouvernement Legault à prendre en compte les immigrants temporaires et ainsi faire preuve de davantage de planification dans son objectif de réduction du nombre d’immigrants accueillis chaque année au Québec.

Selon le porte-parole de l'opposition officielle en matière d'immigration, de francisation et d'intégration, André A. Morin, l’immigration temporaire n’est pas prise en compte par le gouvernement alors qu’elle représente «un nombre important d’immigrants temporaires».

«Le gouvernement Legault regarde au mauvais endroit et devrait dire la vérité aux Québécois, explique André A. Morin à La Presse Canadienne. Dans la planification il ne tient pas compte des (immigrants) temporaires, ce sont des travailleurs et des étudiants et il y en a beaucoup.»

Il demande au nouveau ministre de l'Immigration, de la Francisation et de l'Intégration, Jean-François Roberge d’être «cohérent» dès son entrée en poste.

«Je réitère ma demande au ministre pour que la population québécoise ait un tableau global et fidèle de ce qui se passe compte tenu des certificats qui sont émis par le Québec», ajoute André A. Morin.

Au printemps 2023, l’ancien porte-parole du parti libéral du Québec (PLQ) en matière d’immigration, Monsef Derraji, avait déposé un projet de loi dans le cadre de la consultation pluriannuelle pour y inclure les immigrants temporaires.

L’opposition déplore que les certificats d’acceptation du Québec (CAQ) que décerne chaque année la province, pour permettre la venue de travailleurs étrangers temporaires et d’étudiants étrangers, ne fassent l’objet d’aucune planification.

Le ministère de l'Immigration, de la Francisation et de l'Intégration du Québec (MIFI) n’a pas répondu aux demandes de La Presse Canadienne au moment d’écrire ces lignes.

Quentin Dufranne, La Presse Canadienne