Les médecins de Toronto rationnent les vaccins contre la rage à cause d'une pénurie
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Par La Presse Canadienne, 2024
TORONTO — Santé publique Toronto a annoncé qu'elle préservait son approvisionnement en vaccins contre la rage en raison d'une pénurie en Ontario.
L'agence de santé a demandé jeudi aux médecins de commencer à rationner les réserves restantes de la ville.
Cela signifie que seules les expositions à haut risque, comme le contact direct avec des chauves-souris et des animaux sauvages, seront admissibles au vaccin.
Les doses de vaccin seront également ajustées pour n'offrir que les deux premiers des quatre vaccins contre la rage, et les derniers seront fournis une fois qu'ils seront réapprovisionnés.
Deux vaccins contre la rage sont approuvés pour une utilisation au Canada, et tous deux ont connu des pénuries ces derniers mois, selon un site web de Santé Canada qui surveille l'approvisionnement.
Une pénurie de RabAvert, produit par Bavarian Nordic, a commencé en octobre et devrait prendre fin le 14 février. La demande accrue pour le médicament est citée comme raison.
Une autre marque appelée Imovax Rabies, de Sanofi Pasteur, est confrontée à une pénurie en raison d'un «retard d'expédition» qui a commencé en juin et qui devrait être résolu ce mois-ci.
Le Dr Howard Shapiro, médecin hygiéniste adjoint de l'agence publique, a indiqué que les changements d'admissibilité aideront à prolonger le stock de la ville pendant une «période de très faible approvisionnement».
«(Santé publique Toronto) mobilise activement son réseau de prestataires de soins de santé, les avertit du changement et attend de plus amples informations du ministère de la Santé de l'Ontario concernant les délais de réapprovisionnement en vaccins», a indiqué le Dr Shapiro, dans un communiqué envoyé par courriel jeudi.
Le service de santé publique de Toronto précise que le ministère de la Santé n'a pas fourni de date à laquelle de nouvelles livraisons arriveront.
La rage est rare au Canada, mais les humains peuvent être infectés s'ils sont mordus par un animal porteur du virus.
Les symptômes, incluant la confusion, des problèmes respiratoires et des convulsions, peuvent apparaître en deux à huit semaines.
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Hannah Alberga, La Presse Canadienne