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Les manifestants propalestiniens de la C.-B. promettent de continuer à se battre

durée 18h24
5 juillet 2024
La Presse Canadienne, 2024
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2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2024

VANCOUVER — Les manifestants propalestiniens de la Colombie-Britannique affirment qu'ils continueront de protester sur les campus universitaires, malgré une injonction du tribunal qui a conduit au démantèlement d'un campement similaire à Toronto cette semaine.

Mais le nombre de tentes et de manifestants devant l'Université de la Colombie-Britannique semble avoir considérablement diminué, plus de deux mois après la création du campement.

Une déclaration sur les réseaux sociaux au nom des manifestants de l'Université de l'île de Vancouver à Nanaimo a qualifié de «honteuse» la décision rendue cette semaine par le tribunal de l'Ontario, car elle donne la priorité à la propriété plutôt qu'aux droits des étudiants de l'Université de Toronto.

Ils affirment qu'ils poursuivront leurs pressions auprès du gouvernement «par tous les moyens possibles» et qu'ils continueront «à agir» sur les campus, mais ils n'ont pas donné davantage de détails.

À l'Université de la Colombie-Britannique, le nombre de tentes a baissé à 38, comparativement à 75 au début du mois de mai, et seule une poignée de personnes ont été vues à l'intérieur de la zone de protestation clôturée.

Les manifestants présents dans le campement ont refusé de commenter la situation.

Pendant ce temps, l'Université de l'île de Vancouver a publié cette semaine une mise à jour sur le campement, affirmant qu'un groupe d'environ 25 manifestants avait occupé un bâtiment et perturbé un examen le 28 juin.

L'établissement a indiqué qu'il «surveillait des campements similaires sur d'autres campus à travers le pays» et qu'il était «au courant des mesures juridiques prises par d'autres institutions pour faire face à de telles situations».

Les manifestants de l'Université de Toronto se sont retirés après la décision rendue mardi par le juge Markus Koehnen de la Cour supérieure de l'Ontario, selon laquelle la manifestation avait retiré à l'école la capacité de contrôler ce qui se passe sur sa propriété.

«Dans notre société, nous avons décidé que le propriétaire d'un bien immobilier décide généralement de ce qui se passe sur son bien», a déclaré le juge dans la décision.

«Si les manifestants peuvent s'approprier ce pouvoir en s'emparant du campus principal, rien n'empêchera un groupe plus fort de venir prendre le relais des manifestants actuels. Cela conduit au chaos», a-t-il ajouté.

Les manifestants en Colombie-Britannique et ailleurs au pays demandent notamment aux universités d'arrêter d'investir dans des entreprises associées à Israël, de boycotter les institutions israéliennes et d'affirmer le «droit des Palestiniens à résister».

La Presse Canadienne