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Les artefacts de la Baie d'Hudson devraient être remis au public, selon Wab Kinew

durée 15h51
25 avril 2025
La Presse Canadienne, 2024
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2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2024

WINNIPEG — Le premier ministre du Manitoba souhaite que les artefacts de la Baie d'Hudson soient remis au public plutôt que mis aux enchères.

Wab Kinew a avancé que les objets détenus par la plus ancienne entreprise du Canada font partie de l'histoire canadienne et autochtone et n'appartiennent pas à des intérêts privés.

La Baie d'Hudson prépare actuellement une vente aux enchères de ses 1700 œuvres d'art, 2700 artefacts et de la charte royale vieille de 355 ans qui a fondé l'entreprise.

Les institutions d'archives, les gouvernements et les groupes autochtones, dont l'Assemblée des chefs du Manitoba, ont tous exprimé leurs inquiétudes quant à la perte de l'accès public aux objets s'ils étaient vendus à des groupes privés.

M. Kinew a indiqué que sa province, qui abrite des centaines de milliers d'artefacts de la Baie d'Hudson au Musée du Manitoba et aux Archives du Manitoba, ne devrait pas avoir à intervenir ni à payer pour les sauver, compte tenu de l'intérêt du public pour les artefacts de la Baie d'Hudson.

Il a souligné qu'il serait regrettable que la province doive acheter les artefacts et que l'argent finisse entre les mains des propriétaires américains de la Baie ou de ses nombreux créanciers en attente de paiement.

«Je n'exclus aucune implication de la part de la province, mais le plus simple est d'avoir un processus qui se déroule publiquement, a-t-il mentionné. Pourquoi ne s'assurent-ils pas simplement que ces objets importants pour le peuple canadien, pour l'histoire canadienne, pour les Premières Nations, les peuples autochtones (…) tombent entre les mains du public?»

La vente aux enchères que La Baie d'Hudson mène avec la Galerie Heffel Limitée permet de retirer des objets du processus s'il s'avère qu'ils appartiennent à d'autres personnes ou qu'ils ont une importance historique ou culturelle qui les rend inappropriés à la vente.

L'entreprise, qui s'est placée sous la protection de ses créanciers et qui liquide tous ses magasins, n'a pas précisé quels objets composent sa collection.

Une source au courant du processus de vente aux enchères, mais non autorisée à s'exprimer publiquement, a déclaré à La Presse Canadienne que les objets proposés à la vente comprenaient des tableaux datant de 1650, des couvertures à points, des documents papier et même des poupées Barbie de collection.

La Presse Canadienne

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