Le syndicat des employés du CHUM et d'autres alliés dénoncent les coupes de postes
Temps de lecture :
2 minutes
Par La Presse Canadienne, 2024
MONTRÉAL — Environ au même moment où le gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) a annoncé un gel du recrutement dans la fonction publique, 26 postes de préposés aux bénéficiaires et sept postes d’agentes administratives ont été supprimés au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM).
Certains services devaient être exclus de la mesure du gouvernement qui vise à freiner la croissance du nombre d’employés dans la fonction publique, dont les établissements de santé.
Le syndicat des employés du CHUM (SECHUM-CSN) a confirmé lundi matin que les coupes de postes «ont été imposées dans le cadre des politiques de redressement budgétaire du gouvernement». Il unit sa voix à celle de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), au conseil central du Montréal métropolitain (CCMM-CSN) ainsi qu'au porte-parole de Québec solidaire en matière de santé, Vincent Marissal, pour réclamer que les postes supprimés soient réintégrés au centre hospitalier.
Ils demandent aussi à la CAQ de cesser de réduire des dépenses en santé et services sociaux.
La présidente du syndicat des employés du CHUM, Anick Mailhot, a dénoncé dans un communiqué que les coupes font en sorte que la charge de travail s'accumule pour le personnel soignant toujours en poste.
«Le ratio de préposée est passé de 4 à 3 sur l’ensemble des unités de soins, incluant l’urgence. On a déjà remarqué une augmentation d'incidents et d’accidents», déplore-t-elle.
—
Le contenu en santé de La Presse Canadienne obtient du financement grâce à un partenariat avec l’Association médicale canadienne. La Presse Canadienne est l’unique responsable des choix éditoriaux.
Katrine Desautels, La Presse Canadienne