Le nombre limité d'étudiants étrangers cause des maux de tête aux universités

OTTAWA — Les universités canadiennes doivent combler un important trou budgétaire à la suite de la décision du gouvernement fédéral de réduire le nombre d'étudiants étrangers au pays.

La baisse de 35 % du nombre des visas délivrés pour les étudiants étrangers était l'un des premiers éléments de la politique fédérale visant à réduire le nombre d'immigrants temporaires et permanents au Canada.

Le président du Conseil des universités de l'Ontario, Steve Orsini, mentionne que ses membres prévoient des pertes combinées de 330 millions $ pour l'actuel exercice financier et de 600 millions $ pour le prochain.

Les droits de scolarité imposés aux étudiants étrangers comptent pour une bonne partie du budget d'une majorité d'établissements universitaires. Ceux-ci sont de quatre à cinq fois supérieurs à ceux déboursés par les étudiants canadiens.

Le ministre fédéral de l'Immigration, Marc Miller, signale que la mesure était nécessaire en raison de «la surchauffe» du système.

Selon lui, les provinces devront réviser le financement des études post-secondaires car le modèle économique actuel dépendant en partie du nombre d'étudiants étrangers n'est pas sain.

David Baxter, La Presse Canadienne