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Le ministre Steven MacKinnon renonce à son tour à la succession de Justin Trudeau

durée 10h10
12 janvier 2025
La Presse Canadienne, 2024
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Temps de lecture   :  

2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2024

MONTRÉAL — Le ministre fédéral de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et du Travail, Steven MacKinnon, renonce à son tour à la succession de Justin Trudeau.

Il a annoncé dimanche matin sa décision sur les réseaux sociaux.

M. MacKinnon, qui était en réflexion depuis l'annonce de la démission prochaine de l'actuel premier ministre, a réitéré son intérêt pour le poste de chef du Parti libéral du Canada (PLC), mais les contraintes liées à la course rapide que les libéraux doivent mener l'en ont dissuadé.

«La course à la chefferie doit comporter des voix diverses, expérimentées et pragmatiques, en français et en anglais. Je crois l'être une de ces voix, a-t-il déclaré en remerciant tous ceux qui lui ont fait part de leur soutien. Malheureusement, le temps disponible ne me permet pas de monter le genre de campagne que j'aurais souhaité mener.»

L'actuel député de la circonscription québécoise de Gatineau a toutefois pris soin de préciser qu'il sera bien présent à l'occasion des prochaines élections fédérales. «C'est l'honneur de ma vie de représenter les gens de Gatineau à la Chambre des communes et je solliciterai bientôt leur confiance renouvelée», a-t-il fait savoir.

Il a également mentionné que ses responsabilités ministérielles actuelles méritent de recevoir «toute son attention».

Selon lui, les libéraux fédéraux méritent un «véritable débat, un éventail de choix et une direction claire» pour le Canada. Il n'a pas encore annoncé le candidat qu'il appuiera au cours de la course. «Comme [les membres], je vais écouter attentivement et faire un choix éclairé», a-t-il lancé.

Course

À l'heure actuelle, seuls l'ancien député montréalais Frank Baylis et le député ontarien Chandra Arya ont officiellement confirmé qu'ils comptaient se lancer dans la course. M. Baylis, qui a été député de Pierrefonds—Dollard de 2015 à 2019, a annoncé ses intentions quelques heures après l'annonce de M. Trudeau, alors que M. Arya a fait de même jeudi matin.

Une candidature prestigieuse viendra sans doute s'ajouter dès la semaine prochaine. L'ancien gouverneur de la Banque du Canada, Mark Carney, a indiqué vendredi par l'intermédiaire de son équipe de campagne qu'il se lancerait la semaine prochaine dans la course.

Trois autres ministres importants ont fait savoir qu'ils ne seront pas candidats à la succession de Justin Trudeau: la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, le ministre des Finances, Dominic LeBlanc et la ministre des Transports et du Commerce intérieur, Anita Anand.

Plusieurs ministres du cabinet sont encore en réflexion, dont François-Philippe Champagne – qui siège également au comité du cabinet sur les relations canado-américaines –, Karina Gould et Jonathan Wilkinson. L'ancienne ministre des Finances, Chrystia Freeland, envisage elle aussi de participer à la course.

L'ancienne première ministre de la Colombie-Britannique, Christy Clark, a déclaré à la radio de CBC The House qu'elle envisageait «très sérieusement» de se présenter à la direction du parti, mais qu'elle s'était dite déçue du court délai imparti pour la course.

La Presse Canadienne

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