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Le juge donne les dernières instructions au jury dans le procès de Jacob Hoggard

durée 12h04
4 octobre 2024
La Presse Canadienne, 2024
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2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2024

HAILEYBURY, Ont. — Le juge qui supervise le procès pour agression sexuelle du musicien canadien Jacob Hoggard a commencé vendredi à donner ses dernières instructions au jury du nord-est de l'Ontario.

Le juge Robin Tremblay de la Cour supérieure de l'Ontario expose les principes juridiques que les jurés doivent appliquer lorsqu'ils examinent les preuves entendues au cours du procès qui dure depuis près de deux semaines.

Les jurés devraient commencer à délibérer une fois ses instructions terminées.

Hoggard, âgé de 40 ans, a plaidé non coupable d'agression sexuelle. L'accusation découle d'un événement qui aurait eu lieu le 25 juin 2016 à Kirkland Lake, en Ontario.

Les avocats de la Couronne et de la défense ont chacun présenté un dernier argument au jury jeudi.

Les deux parties conviennent qu'une relation sexuelle a eu lieu dans la chambre d'hôtel de Hoggard après un concert et une fête autour d'un feu de joie, ce qui signifie que l'affaire est centrée sur la question du consentement.

La plaignante et le chanteur ont tous deux témoigné pendant le procès. La femme, dont l'identité est protégée par une ordonnance de non-publication, était la seule témoin de la Couronne.

La plaignante, qui avait 19 ans à l'époque, a déclaré que Hoggard l'avait violée, étranglée, frappée et qu'il avait uriné sur elle, et l'avait insultée de tous les noms, comme «sale petit cochon».

Hoggard a affirmé qu'ils avaient flirté toute la nuit, puis qu'ils avaient eu une aventure consensuelle d'un soir.

Les avocats de la défense du chanteur ont suggéré jeudi que la femme avait menti sur la nature de la rencontre pour dissimuler son infidélité et conserver le soutien de son entourage.

Ils ont également fait valoir que sa version des faits était pleine d'incohérences, plusieurs détails ayant changé au fil du temps.

Les procureurs ont plaidé que la femme n'avait aucune raison de mentir, notant qu'il n'y avait aucune preuve que les personnes de sa vie étaient au courant de l'incident, à l'exception d'un cousin qui l'accompagnait au concert.

La Couronne a contesté certaines des inexactitudes présumées dans son témoignage, notamment les détails sur le véhicule dans lequel elle se trouvait pour se rendre au feu de joie.

Le procureur Peter Keen a reconnu qu'il y avait des incohérences sur les «détails périphériques» de son récit, mais a soutenu qu'elle restait «inébranlable» sur les éléments fondamentaux de ses allégations.

La Presse Canadienne