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Le CRTC se penchera sur l'impact des diffuseurs en ligne sur le marché canadien

durée 19h02
9 janvier 2025
La Presse Canadienne, 2024
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Temps de lecture   :  

2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2024

OTTAWA — Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) étudiera comment le système de radiodiffusion canadien pourra s'adapter à la transition de la télévision traditionnelle vers les services de diffusion en continu internationaux.

L’organisme fédéral de réglementation ouvre une consultation publique sur «les dynamiques du marché» et prévoit tenir une audience à Gatineau en mai.

D’après son document de consultation, l’industrie canadienne de la radiodiffusion est à la croisée des chemins et fait face «à de profonds changements entraînés par l’innovation technologique, les habitudes changeantes des consommateurs et la concurrence mondiale».

Le CRTC veut étudier les dynamiques du marché alors que les Canadiens passent de la radiodiffusion traditionnelle et du câble — qui sont réglementés par le CRTC et soumis aux règles sur le contenu canadien — aux services de diffusion en continu dominés par des géants internationaux comme Netflix, Amazon et Disney+.

La consultation fait partie des travaux du conseil sur la mise en œuvre de la Loi sur la diffusion continue en ligne, qui a mis à jour les lois sur la radiodiffusion pour englober les plateformes en ligne.

Mais certaines des mesures introduites par le CRTC sont déjà contestées devant les tribunaux par les grandes entreprises de diffusion en continu.

Scott Shortliffe, dirigeant principal de la radiodiffusion du CRTC, affirme que les Canadiens recherchent du contenu d’une manière qu’ils ne le faisaient pas par le passé, et que le CRTC doit ajuster ses règles en conséquence.

Il a expliqué que le CRTC souhaite soutenir un système de radiodiffusion durable dans lequel les Canadiens peuvent accéder à ce dont ils ont besoin, y compris les nouvelles», et veiller à ce que les petits, moyens et grands acteurs fassent tous partie du système.

«Nous ne supposons pas que cela signifie que nous devons réglementer les diffuseurs en ligne. Cela peut être un résultat, mais ce n'est pas forcément un résultat», a dit M. Shortliffe.

«Le point de départ doit être de comprendre les dynamiques du marché, la façon dont les Canadiens ont accès aux services et la façon dont cela pourrait évoluer à l'avenir, puis d'essayer de concevoir quelque chose autour de cela», a-t-il ajouté.

Anja Karadeglija, La Presse Canadienne

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