Le BST enquête sur l'atterrissage brutal d'un avion à l'aéroport Stanfield de Halifax
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Par La Presse Canadienne, 2024
HALIFAX — Le Bureau de la sécurité des transports du Canada (BST) enquête sur un incident impliquant un avion à l'aéroport international Stanfield d'Halifax, qu'une passagère a décrit comme un atterrissage brutal qui a déclenché des flammes.
Nikki Valentine, une femme d'Halifax qui était à bord du vol de PAL Airlines, a raconté que les passagers ont ressenti un «grondement massif» à l'atterrissage hier soir.
Elle a décrit des étincelles et des flammes visibles par les fenêtres de l'avion et de la fumée qui était entrée dans la cabine.
Mme Valentine a exprimé sa «reconnaissance» au pilote pour «avoir pu maîtriser la situation très rapidement».
La porte-parole de l'aéroport, Tiffany Chase, a déclaré qu'un vol Air Canada Express exploité par PAL Airlines, en provenance de St. John's, à Terre-Neuve-et-Labrador, a connu un incident à l'atterrissage vers 21 h 30.
Le porte-parole d'Air Canada, Peter Fitzpatrick, a indiqué que l'avion avait connu un «problème présumé de train d'atterrissage» après l'arrivée et n'a pas pu atteindre le terminal.
Il a ajouté que l'équipage et 73 passagers ont été débarqués par autobus et que personne à bord n'a été blessé.
Un porte-parole de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) de la Nouvelle-Écosse a affirmé samedi que des blessures mineures avaient été signalées, mais il a précisé dimanche que personne n'avait finalement été blessé.
L'incident a temporairement interrompu les vols à l'aéroport.
Dimanche après-midi, les passagers n'avaient toujours pas récupéré les bagages qu'on leur avait demandé de laisser dans l'avion. Mme Valentine a rapporté avoir contacté Air Canada, qui lui a dit qu'il pourrait s'écouler jusqu'à trois jours supplémentaires avant que les bagages ne leur soient rendus, puisque l'enquête se poursuit.
«Beaucoup de gens ont des clés de maison ou des portefeuilles dont ils avaient besoin et qu'ils n'ont pas pu obtenir. Il s'agit d'une procédure normale. J'aime mieux les inconvénients (des bagages manquants) que si quelque chose de grave s'était produit, bien sûr, mais c'est quand même dommage», a-t-elle affirmé.
La Presse Canadienne