La pause dans le parrainage privé de réfugiés est «la triste réalité», admet Miller
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Par La Presse Canadienne, 2024
OTTAWA — Le ministre fédéral de l'Immigration, Marc Miller, a déclaré que la récente pause dans la plupart des parrainages privés de réfugiés était due à une «offre excédentaire» de demandes et qu'il ne fallait pas donner de faux espoirs aux personnes qui fuient les zones de conflits.
Le gouvernement a annoncé le 29 novembre une pause dans les demandes de parrainage privé de réfugiés émanant d'organismes communautaires et de groupes de cinq personnes ou plus. Cette pause est entrée en vigueur le jour même et se poursuivra jusqu'au 31 décembre de l'an prochain.
Les responsables de l'immigration affirment qu'il y a actuellement plus de 90 000 demandes de parrainage privé de réfugiés qui doivent être traitées. Au cours des trois prochaines années, le gouvernement prévoit d'admettre 66 000 réfugiés par l'entremise du Programme de parrainage privé.
Certaines organisations d'aide aux réfugiés affirment avoir été prises au dépourvu par cette pause. Elles ont plutôt fait pression pour qu'Ottawa augmente le nombre de réfugiés à admettre afin de résorber plus efficacement l'arriéré des demandes.
Le gouvernement a réduit cette année le nombre de nouveaux arrivants qui pourront être admis au Canada, y compris les étudiants, les travailleurs étrangers temporaires et les résidents permanents.
Le ministre Miller affirme que de nombreuses organisations d'aide se préparent à des changements depuis l'annonce du plan d'immigration plus vaste du gouvernement dévoilé en octobre.
Il estime que la pause dans le parrainage des réfugiés est une «triste réalité», puisque la Commission de l'immigration et du statut de réfugié du Canada n'est pas en mesure de répondre au volume élevé de demandes.
David Baxter, La Presse Canadienne