L'Île-du-Prince-Édouard veut réduire les barrières commerciales interprovinciales


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Par La Presse Canadienne, 2024
CHARLOTTETOWN — L'Assemblée législative de l'Île-du-Prince-Édouard étudie un projet de loi visant à réduire les obstacles au commerce interprovincial et à la mobilité de la main-d'œuvre.
Ce projet de loi, similaire à celui adopté en Nouvelle-Écosse le mois dernier, aidera l'île à se conformer aux normes applicables aux marchandises provenant d'une province ou d'un territoire canadien ayant adopté le même type de législation.
La Loi sur le commerce interprovincial et la mobilité donnerait également la possibilité aux autorités réglementaires de reconnaître les professionnels agréés dûment certifiés dans une autre province ou territoire canadien dans les 10 jours ouvrables suivant la réception d'une demande.
Les modalités d'application du projet de loi seront élaborées en consultation avec le secteur industriel et les professionnels.
La Nouvelle-Écosse devrait être la première province à bénéficier de la réciprocité, a indiqué le gouvernement.
Le premier ministre, Rob Lantz, a expliqué dans un communiqué de presse que l'objectif était d'amener les différents gouvernements canadiens à collaborer afin de créer «une seule économie nationale plutôt que 13 économies distinctes».
«J'ai dit dès le premier jour que nous faisions partie de l'"équipe canadienne" pendant cette période d'incertitude, a déclaré M. Lantz. Ce projet de loi ouvrira la voie à une collaboration avec toutes les provinces et tous les territoires afin de conclure des accords avantageux pour tous et qui contribueront à la croissance de notre économie et à l'accessibilité de notre main-d'œuvre.»
Le premier ministre de la Nouvelle-Écosse, Tim Houston, a félicité M. Lantz dans un communiqué, pour les efforts qu'il a déployés afin de satisfaire la volonté de sa province de favoriser le commerce national.
«Je suis impatient de lever les barrières pour les produits, les entreprises et les travailleurs afin que les deux provinces puissent en bénéficier», a déclaré M. Houston.
Le gouvernement de l'Île-du-Prince-Édouard a tout de même précisé que sa loi ne s'appliquerait pas aux professionnels de la santé ni aux avocats, qui sont encadrés par une loi distincte.
D'autres professions pourraient être exemptées s'il est avéré qu'il existe des différences d'exigences significatives, notamment en matière d'éducation ou de formation professionnelle.
La Presse Canadienne