L'Assemblée des Premières Nations fait valoir son rôle dans la réponse à Trump
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Par La Presse Canadienne, 2024
OTTAWA — La cheffe nationale de l'Assemblée des Premières Nations (APN) affirme que les Premières Nations devraient être au centre de toutes les discussions sur la manière dont le pays devrait répondre aux menaces de tarifs douaniers du nouveau président Donald Trump et à celles touchant à la souveraineté territoriale.
Donald Trump a menacé d'imposer des tarifs de 25 % sur tous les produits canadiens dès le premier jour de son arrivée à la présidence la semaine prochaine, et a laissé entendre que le Canada devrait devenir le 51e État américain.
Cindy Woodhouse Nepinak affirme que la rhétorique de Donald Trump est «extravagante» et «irrespectueuse», étant donné que les droits territoriaux des peuples autochtones des deux côtés de la frontière sont reconnus par le droit international et sont antérieurs à la fondation des deux pays.
Elle ajoute que les Premières Nations du Canada détiennent la clé d'une grande partie de la richesse du Canada, comme des minéraux critiques et des ressources énergétiques qui sont essentiels à la prospérité nationale et au commerce avec les États-Unis.
Pour cette raison, elle affirme que les Premières Nations devraient être au cœur de toutes les décisions sur le développement économique et le commerce que le premier ministre Justin Trudeau et les premiers ministres pourraient prendre.
Elle et d’autres dirigeants autochtones ont rencontré M. Trudeau mercredi matin et ont soulevé les mêmes préoccupations, notamment la mobilité transfrontalière des peuples des Premières Nations. Cindy Woodhouse Nepinak a indiqué qu’elle en aurait davantage à dire dans les semaines à venir sur les changements importants qu’elle a préconisés.
Alessia Passafiume, La Presse Canadienne