Ingérence étrangère: un groupe de travail surveillera la course à la chefferie du PLC

OTTAWA — La course à la direction du Parti libéral sera surveillée par le groupe de travail sur le renseignement électoral du Canada pour déceler tout signe d'ingérence étrangère.

La conseillère à la sécurité nationale, Nathalie Drouin, a déclaré que le Groupe de travail sur les menaces en matière de sécurité et de renseignements visant les élections surveillera la course.

Elle affirme que, même si les campagnes à la direction sont menées par des partis politiques individuels, elles jouent un rôle crucial dans le maintien de l'intégrité de nos processus démocratiques.

Le groupe de travail, mis sur pied en 2019 pour protéger le processus électoral contre l'ingérence étrangère, inclut des représentants du Service canadien du renseignement de sécurité, de la Gendarmerie royale du Canada, d'Affaires mondiales Canada et du Centre de la sécurité des télécommunications Canada.

Le Parti libéral a annoncé la semaine dernière que le vote pour choisir son prochain chef, et par extension le prochain premier ministre du Canada, se terminera le 9 mars.

Le parti a également pris des mesures pour lutter contre la fraude électorale dans sa course à la direction en limitant le vote aux membres du parti qui sont des résidents permanents ou des citoyens, ou qui ont un statut en vertu de la Loi sur les Indiens.

Les anciennes règles du parti permettaient à toute personne résidant au Canada de voter dans ses courses à la direction, qu'elle ait ou non le statut de citoyen ou de résident.

Nick Murray, La Presse Canadienne