Il n'y a pas assez de lits pour des soins involontaires en toxicomanie, selon Saks
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Par La Presse Canadienne, 2024
OTTAWA — La ministre de la Santé mentale et des Dépendances affirme qu'il n'y a pas assez de lits à travers le pays pour soutenir le traitement obligatoire des toxicomanies et de la santé mentale.
Ya'ara Saks affirme que les soins de santé sont de compétence provinciale et qu'il appartient aux provinces «d'élaborer les politiques qu'elles jugent appropriées».
Mais avant de discuter des soins obligatoires, elle affirme qu'elles doivent s'assurer que des services de traitement adéquats sont en place.
Jeudi, le chef conservateur Pierre Poilievre s'est dit en faveur d'un traitement obligatoire et involontaire de la toxicomanie et en psychiatrie pour les enfants et les prisonniers qui sont jugés incapables de prendre des décisions par eux-mêmes.
Les soins obligatoires pour la santé mentale et les dépendances sont envisagés ou élargis dans plusieurs provinces alors que les communautés luttent pour faire face à une crise de surdoses à l'échelle nationale.
M. Poillievre assure qu'il étudie toujours comment le traitement obligatoire fonctionnerait dans le cas des adultes.
Alessia Passafiume et Laura Osman, La Presse Canadienne