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Hausse des loyers de 5,9 % : le PLQ demande à Québec d’intervenir

durée 09h41
22 janvier 2025
La Presse Canadienne, 2024
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Par La Presse Canadienne, 2024

ORFORD — Face à la suggestion de hausse substantielle de 5,9 % des prix des loyers du Tribunal administratif du logement (TAL), le chef libéral intérimaire, Marc Tanguay, demande au gouvernement Legault d’intervenir pour réduire cette augmentation, comme il l’a fait pour plafonner les tarifs d’hydroélectricité à 3 %.

«La hausse de 5,9 % des loyers qui sera permise, ça ne passe pas le test. C'est inacceptable ! Il faut revoir ça. La ministre peut agir; le gouvernement Legault peut agir là-dessus, mais ils ne le feront pas», a-t-il lancé mercredi en marge du caucus de son parti en Estrie.

Appelé à préciser sa pensée, M. Tanguay a affirmé que le gouvernement l’a déjà fait avec la Régie de l'énergie pour les tarifs d’hydroélectricité.

​​«Le gouvernement peut décider de venir aider de façon ponctuelle les Québécoises et Québécois. Cette hausse de loyer va effectivement avoir un impact majeur dans le budget de milliers de Québécoises et Québécois dès le 1er juillet. (...) On ne peut pas rester les bras croisés. Il faut revoir cette décision-là, cet impact-là», a-t-il ajouté.

Le TAL suggère une hausse moyenne du prix des loyers de 5,9 % en 2025, un bond marqué par rapport à l’estimation de croissance des dernières années.

Il s’agit de l’estimation pour un logement de base non chauffé. Selon cette hypothèse, un locataire qui paie un loyer de 1000 $ pourrait voir sa facture grimper à 1059 $ au renouvellement de son bail.

L’année dernière, sa projection de hausse de loyer avait été de 4 %, tandis qu’elle avait été de 2,3 % en 2023 et de 1,28 % en 2022.

Le chef libéral va donc plus loin que sa porte-parole en matière d’habitation, Virginie Dufour, qui a affirmé mardi : «Je pense que ce n'est pas possible d'intervenir à ce stade-ci et de réduire une hausse.»

Le PLQ demande aussi de changer la manière dont est calculée la suggestion de hausse du TAL.

Mardi, la ministre de l’Habitation, France-Élaine Duranceau, a indiqué qu’elle n’avait pas l’intention d’intervenir, ni de changer le mode de calcul.

Elle a réitéré que la solution à la crise actuelle passe par l’augmentation de l’offre de logement.

Thomas Laberge, La Presse Canadienne

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