Fin de la saga des cerfs du parc Michel-Chartrand de Longueuil
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Par La Presse Canadienne, 2024
MONTRÉAL — L’opération de contrôle de la surpopulation de cerfs de Virginie dans le parc Michel-Chartrand de Longueuil est maintenant terminée.
La seconde phase a permis de réduire le cheptel de 41 bêtes. Au total, 105 cerfs ont été abattus en vertu des limites du permis SEG pour la capture d'animaux sauvages à des fins scientifiques, éducatives ou de gestion de la faune, octroyé à la Ville par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP).
La Ville vise à restaurer l’équilibre écologique du parc Michel-Chartrand, qui correspond à cinq cerfs par kilomètre carré, selon les données scientifiques.
«Nous poursuivons nos efforts pour favoriser le rétablissement de l’équilibre écologique du parc. Pour ce faire, nous continuerons de nous fier à la science et aux données les plus récentes, comme nous le faisons depuis le début de cette affaire», a déclaré la mairesse de Longueuil, Catherine Fournier, dans un communiqué de presse.
Elle se dit optimiste que les résultats des études des chercheurs du projet PARCS en santé, auquel la Ville participe, contribueront à trouver «une solution pérenne à la surpopulation de cervidés qui touche l’ensemble de la région».
«Même s’il s’agit de la fin de la saga aujourd’hui, nous avons la responsabilité d’agir à long terme pour éviter de revivre un tel scénario dans le futur», a affirmé Mme Fournier.
Longueuil s’attaque désormais à la tâche de reboiser le parc. Plus de 600 arbres et 10 000 végétaux seront plantés l’an prochain.
À terme, ce sont près de 100 000 végétaux, composés d’arbres et d’arbustes, qui reverdiront le parc Michel-Chartrand, conformément au Plan de verdissement de la Ville de Longueuil, «afin d’assurer une diversité écologique et fonctionnelle», précise-t-on dans le communiqué.
Comme pour la première opération, en octobre, la viande de gibier a été donnée à Moisson Rive-Sud afin que l’organisme la distribue à des gens dans le besoin.
La première phase avait permis d’offrir 12 850 portions de viande à Moisson Rive-Sud.
Les bois et les peaux des cerfs ont été revalorisés et envoyés à un regroupement de communautés autochtones dans l’objectif de créer des produits artisanaux.
La Presse Canadienne