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Établir un réseau satellitaire aurait pu coûter moins chef, selon les conservateurs

durée 09h33
21 septembre 2024
La Presse Canadienne, 2024
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Par La Presse Canadienne, 2024

OTTAWA — Des politiciens canadiens débattent si le milliardaire américain Elon Musk représente un risque pour la sécurité nationale à la suite d'un prêt du gouvernement fédéral de 2 milliards $ accordé à un opérateur de satellite de télécommunications.

Selon le cabinet du premier ministre Justin Trudeau, cet argent doit permettre à Télésat d’achever et d’exploiter le réseau satellitaire Lightspeed qui améliorerait les services internet au pays.

Le gouvernement libéral a promis de brancher tous les ménages canadiens à internet haute vitesse d'ici 2030.

Les conservateurs croient que le gouvernement aurait dû se tourner vers M. Musk pour y parvenir. Selon eux, Starlink, une entreprise appartenant au milliardaire américain, peut fournir le même service pour moins de la moitié du prix.

Le gouvernement réplique en affirmant qu'il s'agit d'une question de sécurité nationale, ajoutant qu'il est important qu'une entreprise canadienne contrôle ces infrastructures cruciales.

Le président et chef de la direction de Telesat, Dan Goldberg déplore l'existence d'un malentendu au sujet du prêt. Il mentionne que Telesat devra tout de même payer des intérêts de 9 %. L'entreprise a aussi remis des bons de souscription pour 10 % des actions ordinaires de Télésat LEO, une filiale qui est la bénéficiaire du prêt, au gouvernement.

Le gouvernement du Québec est aussi impliqué puisqu'il a accordé un prêt de 400 millions $ au projet.

Anja Karadeglija, La Presse Canadienne