Éliminer le déficit anticipé de 1,5 G$ en santé, c'est «non négociable», dit Dubé
Temps de lecture :
2 minutes
Par La Presse Canadienne, 2024
QUÉBEC — Éliminer le déficit anticipé de 1,5 milliard $ en santé cette année, c'est «non négociable».
C'est ce qu'a déclaré le ministre de la Santé, Christian Dubé, en mêlée de presse à l'Assemblée nationale, jeudi.
Il précisait une déclaration qu'il avait faite à «La Presse», selon laquelle il serait «beaucoup plus conciliant» avec les établissements de santé qui dépassent leurs budgets en raison d'une augmentation de la demande pour des soins.
À l'inverse, il le serait moins avec les établissements qui gèrent mal leurs dépenses administratives, a-t-il laissé entendre au quotidien.
Il a corrigé le tir en mêlée de presse.
«Non, ce que j'ai dit, c'est qu'il faut trouver tous les moyens nécessaires pour respecter l'engagement qu'on a pris. On comprend que c'est difficile avec l'augmentation de la demande, (...) mais on va respecter nos budgets», a-t-il déclaré.
«C'est non négociable et c'est ça depuis le début», a-t-il ajouté.
Jeudi, l'opposition officielle a dit craindre les impacts du grand ménage qui sera effectué dans les dépenses des établissements.
«Le bilan en santé à la Coalition avenir Québec, c'est un désastre. Et qu'est-ce que le gouvernement annonce? Des coupures», s'est indigné le député libéral André Fortin à la période des questions.
Il a déploré entre autres la réduction des heures de travail en CHSLD et la suspension des affichages de postes d'infirmières.
«Comment couper des postes pour des infirmières, ça va l'aider à faire du rattrapage au niveau des chirurgies?» a-t-il demandé.
Le député Vincent Marissal, de Québec solidaire, a souligné que dans la dernière semaine, «330 postes ont été abolis dans Chaudière-Appalaches, 565 postes au CISSS de Laval et 500 au CISSS Montérégie-Est».
«Les postes qui ont été mis de côté (...) étaient vacants. On n'a pas mis du personnel à pied», a rappelé M. Dubé.
Caroline Plante, La Presse Canadienne