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Des observateurs doutent de l'avenir des appartements en sous-sol

durée 09h19
22 septembre 2024
La Presse Canadienne, 2024
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Par La Presse Canadienne, 2024

MONTRÉAL — Des assureurs et des politiciens municipaux disent que le temps est venu d'avoir un débat sur l'avenir des appartements en sous-sol à cause du plus grand nombre d'épisodes de pluie torrentielle.

Un porte-parole du Bureau d'assurance du Canada (BAC) indique que les inondations dans les appartements en sous-sol ont causé certaines années des dommages totalisant des centaines de millions de dollars, si ce n'est des milliards de dollars. Les compagnies hésitent de plus en plus à offrir des polices aux gens habitant dans des secteurs considérés à risque.

L'organisation a décrit le passage des restes de l'ouragan Debby, le 9 et 10 août, comme «l'événement climatique le plus coûteux de l'histoire du Québec, surpassant même la tempête de verglas de 1998». Les nombreuses inondations ont causé près de 2,5 milliards $ de dommages assurés, peut-on lire dans un communiqué du BAC publié au début de la semaine.

Craig Stewart, vice-président, changements climatiques et questions fédérales, au BAC, dit que les inondations étant devenues dangereuses et coûteuses, il faudrait désormais se montrer prudent avant de désigner des secteurs où les gens pourront vivre dans un sous-sol.

Au cours d'une récente réunion du conseil municipal de Montréal, Maja Vodanovic, la responsable de la concertation des arrondissements et de l'eau au sein du comité exécutif, a prévenu les citoyens que les gens ne seront peut-être plus capables de vivre dans un sous-sol à l'avenir.

La mairesse de Montréal, Valérie Plante, dit qu'il n'existe pas de solution miracle pour empêcher des inondations dans certains secteurs. Elle ajoute que les règlements limitant le nombre de logements dans un sous-sol ne seraient appliqués que dans des immeubles bâtis dans certains endroits.

Morgan Lowrie, La Presse Canadienne