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«Dépenses électoralistes»: Chrystia Freeland revient sur les raisons de sa démission

durée 21h32
17 janvier 2025
La Presse Canadienne, 2024
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1 minute

Par La Presse Canadienne, 2024

MONTRÉAL — La candidate à la chefferie du Parti libéral du Canada (PLC) a nommé les «dépenses électoralistes» du premier ministre Justin Trudeau comme étant la goutte d'eau qui a mené à sa démission.

L'ancienne vice-première ministre a donné cette explication sur les ondes de LCN, lors de la première entrevue qu'elle a donnée depuis son départ.

«Une des conséquences de ma démission, c’est qu’on a économisé plus de 6 milliards $», a-t-elle affirmé lors de l'entrevue. L'ancienne ministre des Finances faisait référence aux chèques de 250 $ qui ont finalement été abandonnés par le gouvernement.

Ces chèques, considère-t-elle, représentaient une «dépense électoraliste», ce qui constitue selon elle une bien mauvaise stratégie pour faire face à l'arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche.

«J'étais très très consciente que ce qu'on faisait n'était pas la bonne chose pour être préparé» au retour de M. Trump, a-t-elle ajouté.

Ce retour du président américain constitue selon elle l'enjeu principal que devra affronter le Canada. Il a entre autres promis d'imposer des tarifs douaniers de 25 % et a blagué à plusieurs reprises sur le fait que le pays deviendrait le 51e État américain.

Bien qu'elle affirme n'avoir aucun regret et qu'elle maintienne que son départ était «la bonne chose à faire», la candidate libérale explique qu'au plan personnel, la décision fut «vraiment difficile, triste et tragique». L'ancienne ministre avait passé neuf années au sein du gouvernement Trudeau.

La Presse Canadienne

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