Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Débat des chefs à la radio en C.-B., portant notamment sur l'accès à la propriété

durée 13h50
2 octobre 2024
La Presse Canadienne, 2024
durée

Temps de lecture   :  

2 minutes

Par La Presse Canadienne, 2024

VANCOUVER — Les chefs de partis en Colombie-Britannique se sont affrontés mercredi sur la question de l'accès à la propriété lors de leur premier et unique débat radiophonique de cette campagne électorale.

Le débat d'une heure, sur les ondes de la station de radio de Vancouver CKNW, réunissait pour la première fois le chef néo-démocrate David Eby, premier ministre sortant, le chef conservateur John Rustad et la cheffe du Parti vert, Sonia Furstenau, en vue du scrutin du 19 octobre.

M. Eby a déclaré que les questions liées au coût de la vie étaient «difficiles» pour les ménages et que sa proposition de réduction d'impôt pour la classe moyenne visait à réduire les dépenses des citoyens.

M. Rustad a convenu que le coût de la vie était le principal enjeu de cette campagne et il a demandé «pourquoi tout à coup maintenant» M. Eby parlait de réduction d'impôt.

Mme Furstenau a déclaré qu'il était «fascinant» que ni M. Eby ni M. Rustad ne veuillent parler des problèmes qui, selon elle, rendent la propriété inaccessible dans la province, notamment la «financiarisation» du logement et une industrie des combustibles fossiles «rétrograde».

Le seul débat télévisé de cette campagne en Colombie-Britannique aura lieu le 8 octobre.

Les chefs de parti devaient se retrouver plus tard mercredi lors d'un événement organisé par la Chambre de commerce du Grand Vancouver, où ils s'entretiendront avec des dirigeants d'entreprises.

Les rencontres des chefs surviennent alors que le chef conservateur Rustad a été informé par une campagne œuvrant pour mettre fin à la violence contre les femmes qu'on lui retirait la permission de porter une épinglette en peau d'élan destinée à montrer son soutien à cette cause.

La cofondatrice de la campagne «Moose Hide», Raven Lacerte, explique dans une lettre que les dirigeants élus ont un niveau de responsabilité unique de maintenir les normes de base du respect, «y compris le respect des peuples autochtones et des personnes se trouvant sur tout le spectre des genres». Or, Mme Lacerte ajoute que le chef conservateur «ne respecte pas ces normes».

L'équipe de campagne conservatrice n'a pas répondu à une demande de commentaires sur la lettre.

La Presse Canadienne