Climat: des États s'engagent à combler le vide causé par Trump
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Par La Presse Canadienne, 2024
MONTRÉAL — L’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche ne signifie pas que la lutte au changement climatique est terminée aux États-Unis, notamment en raison des efforts que promettent de faire près de la moitié des États américains.
Lors de la cérémonie d'assermentation, lundi, Donald Trump n’a pas perdu de temps à mettre des bâtons dans les roues de l'action climatique.
Il a notamment promis d’augmenter la production de gaz et de pétrole, d’éliminer les appuis aux achats de véhicules électriques et de démanteler le «green new deal».
Cette expression fait référence aux politiques environnementales inscrites dans la loi sur la réduction de l’inflation promulguée par le président Joe Biden.
La Maison-Blanche a également annoncé que les États-Unis se retireront de l’accord de Paris sur le climat.
«We will drill baby, drill», a lancé celui qui a déjà qualifié les changements climatiques de canulars lors de la cérémonie d'investiture.
«La lutte au changement climatique a toujours été difficile» et même si l’arrivée de Donald Trump amène « e nouveaux obstacles», certains États vont continuer la décarbonation de l’économie américaine, selon Rick Smit, président de l'Institut canadien du climat.
«Il y aura une progression plus lente que sous l’administration actuelle, mais il y aura des progrès», a indiqué Rick Smith, en soulignant les engagements pris par la US Climate Alliance, qui regroupe 24 gouverneurs d’États.
Il y a quelques jours, l’alliance a publié un communiqué dans lequel elle réitère sa détermination à lutter contre les changements climatiques.
«Nos gouverneurs sont dotés de l’autorité, de la détermination et des solutions nécessaires pour continuer à réduire la pollution climatique nocive à travers l’Amérique», a déclaré Casey Katims, directeur exécutif de l’alliance.
«Nous avons comblé le vide laissé par le gouvernement fédéral auparavant et les Américains peuvent être sûrs que nous le ferons à nouveau.»
Le communiqué souligne que les États et territoires de l’alliance continuent de disposer d’une large autorité en vertu de la Constitution américaine pour promouvoir des solutions climatiques efficaces.
«La moitié des États vont continuer le travail pour diminuer les GES et le gouvernement fédéral ne peut pas les arrêter», a commenté Rick Smith, président de l'Institut canadien du climat.
Stéphane Blais, La Presse Canadienne