Bill Blair nie avoir eu connaissance des retards concernant un mandat d'espionnage
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Par La Presse Canadienne, 2024
OTTAWA — L'ancien ministre de la Sécurité publique, Bill Blair, nie avoir eu connaissance de retards dans l'approbation d'un mandat d'espionnage en 2021. Ce mandat contenait possiblement des références à certains membres de son propre gouvernement.
Une commission d'enquête sur l'ingérence étrangère a révélé qu'il avait fallu 54 jours pour que la demande de mandat du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) soit approuvée par M. Blair.
Le délai moyen de traitement de telles demandes est de quatre à dix jours.
Michelle Tessier, directrice adjointe des opérations du SCRS pendant cette période, a déclaré à l'enquête qu'elle était frustrée par ce retard.
Dans son témoignage, M. Blair — qui est maintenant ministre de la Défense nationale — a assuré que l'existence du mandat n'avait été portée à son attention que lorsqu'il a vu une entrée dans son agenda indiquant qu'il aurait besoin d'être informé d'une question confidentielle par le SCRS.
Il n'a pas été au courant du contenu du mandat avant d'avoir reçu cet exposé, 54 jours après que le directeur du SCRS et le vice-ministre de la Sécurité publique lui ont demandé son autorisation. Il a approuvé la demande le même jour.
Laura Osman, La Presse Canadienne