Après l'avoir envisagé, Legault exclut de payer des migrants pour qu'ils partent
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Par La Presse Canadienne, 2024
QUÉBEC — Après l'avoir envisagé, François Legault exclut désormais de payer des demandeurs d'asile pour qu'ils quittent le Québec.
La semaine dernière, à Paris, le premier ministre déclarait qu'il fallait forcer 80 000 migrants à déménager, même si le gouvernement fédéral l'avait averti que cela contrevenait à la Charte des droits et libertés.
Son gouvernement caquiste a soupesé d'autres options, a révélé La Presse, mercredi. Parmi les avenues explorées: payer une indemnité aux demandeurs en échange de leur départ et réduire les services offerts par l'État, comme le chèque d'aide sociale.
Alors qu'il se rendait au Salon rouge mercredi matin, M. Legault n'a pas nié que ces options ont été envisagées. Il les a cependant exclues. «C'est pas quelque chose qu'on considère», a-t-il déclaré sans élaborer.
«Ce n'est pas dans nos plans en ce moment», a ajouté en mêlée de presse le ministre de l'Immigration, Jean-François Roberge. Sabrer dans l'aide sociale, «je l'exclus», a également déclaré la ministre de la Solidarité sociale, Chantal Rouleau.
En mission à Paris, M. Legault avait assuré que les transferts forcés pouvaient se faire «humainement», avant de se faire durement critiquer par les partis d'opposition à l'Assemblée nationale, qui ont dit trouver les propos du premier ministre honteux.
Caroline Plante, La Presse Canadienne