Appuyée par un sondage, la CSQ réclame une vision de 10-15 ans pour l'éducation

Appuyée par un sondage auprès de la population, la CSQ réitère sa demande pour une grande réflexion sur l'éducation, qui inclura la place de la religion à l'école, la place du privé, la violence, l'égalité des chances et autres sujets.

Le président de la Centrale des syndicats du Québec, Éric Gingras, a profité de sa traditionnelle conférence de presse de début d'année, lundi, pour réclamer de nouveau cette grande réflexion qu'il demande depuis quelque temps déjà.

Il veut que l'ensemble des acteurs en profitent pour réfléchir à ce qu'on attend du système d'éducation, de la petite enfance à l'université, et ce, sur un horizon de 10, 15, voire 20 ans. Il se dit las des interventions à la pièce, pour régler un problème de violence, par exemple.

Un sondage Léger, commandé par la centrale syndicale et réalisé en décembre auprès de 1011 personnes, a révélé que 74 % des gens pensent qu'il se fait beaucoup de planification à court terme, sans penser aux effets à long terme.

Et 96 % croient que l'éducation doit être pensée de façon intégrée, de la petite enfance à l'enseignement supérieur.

Lia Lévesque, La Presse Canadienne