Un plan financier pour garder le cap vers une meilleure retraite selon Claude Paquin
Beaucoup de ressources seront nécessaires pour chacun des Québécois avec l’augmentation phénoménale de l’espérance de vie et le vieillissement de la population pour assurer leur retraite. D’après le vice-président principal des bureaux régionaux de la province de Québec au Groupe Investors, Claude Paquin, il faudra créer énormément de richesse, mais ce n’est pas la responsabilité seulement de l’État et du privé, mais cette responsabilité revient à chacun de nous.
De passage au Centre de congrès le Georgesville ce 7 octobre, M. Paquin a prononcé la conférence intitulée « La retraite et la valeur des conseils » cadre d’un Rendez-vous de la Chambre de commerce de Saint-Georges. Son intention était, d’inciter les gens à bien planifier leur retrait et d’avoir recours à un conseiller pour élaborer une solide planification financière. Sa collègue, Christine Decarie, vice-présidente et gestionnaire de portefeuille à la Société d’investissement I.G. Ltée, a également fait une présentation sur les perspectives économiques lors de ce même dîner.
Se basant sur une étude du Groupe Investors, M. Paquin souligne que les Québécois ont de grandes aspirations pour leur retraite. Plus de la moitié d’entre eux espèrent obtenir un revenu égal ou même supérieur à leur retraite afin d’être plus actifs (37 %) ou de voyager davantage (27 %). Cependant, une personne sur quatre reconnaît qu’elle devra aussi travailler lors de sa retraite. Plus des deux tiers des Québécois pensent que leur principale source de financement proviendra de l’État ou d’un fonds de pension. Seulement 22 % pensent qu’ils financeront eux-mêmes leur retraite à partir de leurs investissements personnels.
Pour planifier la retraite, le vice-président du Groupe Investors insiste sur l’importance de posséder un plan financier. Bien des Québécois le reconnaissent, mais ne le mettent pas en application. « Il y a 90 % des Québécois qui reconnaissent d’un plan financier est très important. Il y en a plus de la moitié n’ont pas de plan financier pour préparer la retraite », cite M. Paquin.
L’adoption d’un plan permet de créer chez l’investisseur une habitude d’épargne, malgré les factures. «Payez vous-même d’abord avant vos factures d’Hydro, etc.», conseille-t-il. Un bon conseil que plusieurs convives de la Chambre mettront fort probablement en pratique.
Éviter les erreurs
Plusieurs investisseurs se rappellent qu’en mars 2009, les marchés avaient plongé radicalement. Celui de Toronto avait d’ailleurs eu une baisse de 50 %. Heureusement quelques mois plus tard, le marché avait regagné 70 % de cette perte. Cependant, les Nord-Américains sont sortis de façon massive du marché sans jamais récupérer une partie de leurs pertes.
D’ailleurs, M. Paquin a cité l’existence d’un exemple un fonds spécialisé qui a généré une croissance de 18 % en cinq ans. Paradoxalement, le rendement moyen des investisseurs se situait à -11 % puisque bon nombre d’entre eux avaient cru bon de retirer leurs fonds lors de la période la plus creuse. « C’est comme sauter d’un avion alors qu’on traverse une période de turbulence. C’est le genre d’erreur qui peut être évitée avec une vision à long terme, un plan solide qui va tenir beau temps mauvais temps et d’être bien guidé par un conseiller », lance M. Paquin.
L’importance d’être conseillé
Puisque les véhicules financiers sont toujours très mal connus comme le CÉLI et REER, vaut mieux investir avec l’aide d’un conseiller. Avec une étude à l’appui de la firme indépendante d’Ipsos Reid, M. Paquin voulait démontrer toute l’importance d’être bien appuyé lorsqu’il est temps d’investir. Cette étude constatait notamment qu’un investisseur ayant eu recours à un conseiller possédait un actif cinq fois plus élevé qu’une personne de même revenu non conseillé.
Par ailleurs, il déplorait également que les chefs d’entreprises et gestionnaires passent 80 000 heures à faire prospérer leurs entreprises, mais que consacrent moins de 20 heures en moyenne pour faire avancer leurs finances personnelles?
Par ailleurs, le vice-président du Groupe Investors a voulu aussi se faire rassurant avec les fraudeurs présents sur le marché financier tels que Vincent Lacroix et Earl Jones. « Cela nous rappelle nos devoirs de bien choisir nos conseillers. Pour chaque Earl Jones de ce monde, il y a des milliers de conseillers extraordinairement compétents pour vous aider dans votre démarche de planification financière », lance M. Paquin.
Les six conseils de Claude Paquin
Adopter une approche globale simple et flexible
Ne jamais se baser sur les nouvelles du soir pour prendre des décisions sur notre avenir financier
Prenez cinq à dix heures par année pour réfléchir à votre situation financière.
Éduquons nos enfants aux bienfaits de l’épargne
Gardez le cap beau temps mauvais temps
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